dimanche 27 avril 2014

Grippe et adieu les frites.

Ah cette semaine.... si passionnante et relaxante....... Non, en fait, pas du tout.


Cette semaine, j'ai eu la grippe. Dimanche, je me suis réveillée avec cette drôle de sensation qu'une maladie tout à fait bénigne mais extrêmement chiante allait s'abattre sur moi. Vous savez, ce sentiment qui fait qu'on se sent pas comme d'habitude et qu'on commence à être pris à la gorge et qu'on a aussi la mini goutte au nez ( faut pas l'oublier celle là). Bon, la plupart du temps, ces symptômes sont signes d'un rhume chez moi. Mais là, bah, pas de chance, c'était pire. J'ai donc passé mon dimanche dans les limbes du canapé, à regarder des Disney et à tenter de manger un trognon de pain ( parce qu'en plus, mes parents étaient à un repas, j'étais donc seule, abandonnée dans ma maladie.) La fièvre est arrivée plus forte que jamais et j'étais là, seule, agonisant et appelant ma mère, me tordant de douleurs et essayant d'éclaircir ma voix qui s'en allait petit à petit... La nuit, j'ai rêvé que j'étais une brioche. La fièvre était telle que mon esprit divaguait dans des rêves complètement tordus.
Le lundi était évidemment un lundi férié. J'ai donc repassé une journée à rien faire, à me morfondre et à parler avec la voix de Joey Starr en attendant que le temps passe.
La nuit d'après, horreur. Je me suis réveillée trempée plusieurs fois, j'ai même dû changer de pyjama. Horreur je vous dis.
Le mardi matin, je ne pouvais plus continuer comme ça, j'ai donc pris rendez vous chez le médecin. Et ouf, il y avait de la place le matin. J'y suis donc allée impatiente. Je lui ai avoué que je survivais depuis deux jours en buvant des infusions au citron. Le docteur m'a alors annoncé une chose : " ce n'est plus du jus de citron qu'il faudrait pour ta gorge Charlotte, mais le citronnier entier ! Tu as la grippe !" J'ai. La. Grippe. La saison des grippes était pourtant passées, j'avais réussi à passer à travers toutes les maladies de l'hiver mais non. Il a fallu que j'attrape la grippe au printemps.

Mes journées ont donc été extrêmement.... chiantes. Je ne faisais rien, je regardais la télé, je ne pouvais même pas parler, moi grande bavarde que je suis. J'étais donc livide, absente et je n'en pouvais plus. Mais comme on dit, il faut prendre son mal en patience, ce que j'ai fait bien évidemment. Je me droguais au sirop contre la toux au caramel super bon en attendant.

Lorsque je me suis enfin un peu remise, j'ai été mangé chez de la famille. Je n'étais plus contagieuse et je n'avais presque plus rien. Mais évidemment, il a fallu qu'il m'arrive autre chose. J'ai mangé un peu plus gras que d'habitude, mais rien d'extraordinaire, et le soir venu, j'ai eu une crise d'indigestion. Enorme, douloureuse... je me tordais en deux. Le lendemain, j'ai mangé chez des amis et bim. Qu'est ce qui est arrivé, la fleur au fusil, le croupion à l'air et le torse bombé ? La crise d'indigestion, deuxième round. Et le pire, c'est que j'avais mangé des frites. C'est alors que j'ai eu une révélation..... une triste révélation... les frites et moi, nous devons rompre. Notre relation n'est pas saine et dès que je mange un peu de son gras ( ceci est sale je sais) je me tords de douleur. Pourquoi frites ? Pourquoi maintenant alors que mon amour pour toi est de plus en plus fort ? Alors que je fais de toi mon essentiel mon plat préféré ( chose pas aisée compte tenu de mes goûts alimentaires extrêmement variés et un peu compliqués ) ? Je suis donc là, à vous écrire, massant mon ventre désespérément meurtri et affaibli. Ô frites. Ô nourriture grasse. Je crois que désormais, notre relation n'est plus possible. Je suis en train de pleurer. 

Adieu pays du gras.
Adieu.



2 commentaires :

  1. Oooh ! Des fois ca me le fait aussi, quand je mange trop gras plusieurs repas de suite. Aussi, je me rapelle qu'un jour quand je consultais pour une angine mon doc m'avait pas, pad d'aliments gras ou frits si on a un mal de gorge. Peut-etre que ceci explique cela. Bon retablissement !

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  2. moi j dis tant mieux user de tout abuser de rien

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