mercredi 19 février 2014

Mon cher petit frère,

Je viens te dire que la vie sans toi n'aurais pas été la même pour moi, et c'est avec un peu d'incertitude mais surtout un amas de courage que je viens te livrer ceci. 

Notre histoire a commencé il y a bien des années. En ce 10 novembre, tu es né. 
Tu n'étais pas plus grand qu'un monceau de petits cailloux, et ta voix ne résonnait pas beaucoup. 
Quelques années plus tard, tu t'es mis à grandir, à parler, à rire et surtout à crier.
A ce moment là, je me suis demandée " est-ce le frère dont j'ai toujours rêvé ? Ce petit vermisseau qui passe son temps à m'énerver ?".
Même si mon envie première était de te donner un grand coup au derrière, il a bien fallu que je t'accepte. 
Les années passèrent et les premières bêtises à deux arrivèrent.
Inutile de se remémorer l'incendie que nous avons failli provoquer, ni même cette lourde épée qui sur ma tête a fini sa chevauchée.
Mais je te le dis, ces bêtises n'auraient pas été les mêmes si j'avais dû faire cavalier seul. 
Et puis un jour, ta tête arriva à hauteur de la mienne et c'est sans crier gare que tu t'es mis à pousser.
Et tel un arbre de quelques années, d'en bas désormais je devais te regarder.
Mais tu t'es renfermé et tu es devenu distant. Il était difficile de te parler sans ton consentement.
Grogner était ton deuxième prénom et prendre une douche n'était pas souvent dans ton intention.
Mais heureusement cela n'a pas duré, et grâce à ta maturité soudainement trouvée, d'un coup d'un seul nous nous sommes rapprochés.
Les bêtises et les fous rires étaient toujours au rendez-vous, et les cris partaient lorsque l'on était à bout, et encore aujourd'hui, cela rythme nos vies. Plus qu'un frère, tu es devenu ce qui se rapproche le plus d'un meilleur ami.
Les gens sont impressionnés de voir à quel point nous sommes liés, mais n'est-ce pas là le véritable sens de la fraternité ?

Ta grande soeur.


C'est trop beaaaaaaaaaau ! Tu me dois 10 euros. Au fait.

BONUS






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