samedi 16 février 2013

Worst years ever ( oui, je la fais en anglais. Yo.)

Bon, je vous ai promis de vous raconter mes années collèges, autrement appelées : " les pires années de ma vie".
En primaire, tout roulait, j'étais la meilleure élève de ma classe, j'avais pleins d'amis et j'avais un amoureux. Mais ça, c'était avant. Parce qu'est arrivé le collège, et tous les problèmes.

Partie 1 - Au collège, j'étais moche.



Bah ouais, j'étais loin d'être le canon de service. J'avais un appareil dentaire, des cheveux blonds ou roux, aux mèches blondes platine ou bleues*. J'étais petite, je n'avais pas de seins, j'avais des boutons sur le front. J'avais des joues énormes à cause de ce stupide appareil et pour finir, j'avais les yeux cernés de crayon khôl noir intense. Je portais des pulls en laine, des T-shirts " 100% blonde et fière de l'être ", des pantalons à franges, des doudounes, des pulls Jenyfer. En gros, j'étais vraiment pas belle.

* ça devait être noir à la base.. mais ça a viré au bleu. J'étais ridicule.

Partie 2  - " T'es qu'une gamine."




Une chose m'a suivie pendant à peu près toutes mes années au collège : j'étais la gamine de service. Tout a commencé en 5ème, quand les correspondants anglais sont venus nous rendre visite ( je n'en avais pas eu, je ne sais toujours pas pourquoi). J'ai demandé à une des correspondante, qui n'était pas la mienne, son adresse MSN car je m'entendais bien avec elle. Sauf que voilà, les gens n'ont pas apprécié cette initative de ma part et le soir en rentrant, je me suis faite descendre par une fille sur ce même MSN. Cette fille était, quelques années plus tôt, mon amie ( vous savez la fameuse "piqueuse d'amoureux"). Je me souviens avoir pleuré pendant plusieurs heures devant mon ordinateur car tout un coup, tous les gens se sont mis à me traiter de gamine. En revenant au collège donc, j'étais ciblée, et ma réputation était faites. J'ai donc accepté mon sort tout simplement et j'allais à l'école la tête basse et les épaules rentrées.

Partie 3 - La période du crayon noir



En 4ème, j'ai commencé à me rebeller. Mes parents et mon frère en ont pris pas mal. En particulier ma mère, avec qui j'avais de gros conflits. C'était à celle qui criait le plus fort. Je sortais avec du crayon noir intense sous les yeux, seulement ( parce que sinon, si j'en mettais au dessus je me plantais le crayon dans l'oeil). Je trainais avec des filles qui fumaient, qui volaient et qui n'étaient pas vraiment.. fréquentables. Mais je suis restée fidèle à moi-même, je n'ai rien fait de mal ( genre fumer je savais pas ce que c'était, véridique, ma première (et dernière) cigarette, c'était en 2nde !) La seule chose que j'ai fait, c'était voler un panneau " à vendre ". Que j'ai reposé deux minutes après.

Partie 4 - L'amoureuse transie



Au collège ( après Renaud ), je me suis mise en quête de l'homme parfait. Et il est arrivé au mois d'octobre de 5ème. Il était parfait selon moi, mais bon, au collège, rien n'est sérieux. Notre " relation"  a duré 3 semaines.
Après ça, je suis tombée amoureuse des dizaines de fois. Le beau ténébreux, l'anglais mignon, le cousin d'une amie et j'en passe. J'étais très volage, un garçon me faisait de l'oeil, je fonçais tête baissée. Et puis, en 3ème, j'ai rencontré un garçon que je n'aimais pas forcément au début, et que finalement j'ai apprécié. Mais il était en 4ème, et au collège, ça craint de sortir avec un plus petit que soi ( en tout cas, c'était comme ça dans le mien).

Partie 5 - Le collège a quand même eu du bon



Malgré ma laideur, les critiques et l'eyeliner, je me suis fait des amis avec qui j'adorais être. Mais pas un seul n'a survécu aux années. Sauf la rencontre la plus importante pour moi. La grande blonde du fond de la classe en 6ème; celle que je considère comme ma meilleure amie à ce jour. Bientôt 10 ans d'amitié, sans aucunes histoires, sans ombres au tableau; juste des fous rires et énormément de salive en moins.



En bref, le collège est quand même la période la plus nulle de la vie. C'est un passage obligé, chiant, où tu es moche et où tes espoirs sont bien trop grands par rapport à ce que tu es capable de réaliser. 






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