La malédiction de la zumba.

Le sport et moi, ça fait deux. Faut savoir que je n'ai jamais été une grande sportive, mais j'adore danser. Quand j'ai vu qu'on pouvait aller gratuitement et pendant une semaine à des cours de zumba, je me suis jetée dessus. J'ai appelé mes copines M&M et nous sommes parties. On décide du jour : ce sera mercredi soir. On se retrouve, on monte dans le bus et on est partie. Tenues de sport, cheveux attachés, on est prête à se défouler. On arrive à destination... Premier problème, impossible de trouver le gymnase. On sort le GPS, on tourne trois fois sur nous-mêmes.. non, on n'y arrive pas. On décide donc d'avancer un peu et puis on regarde l'heure. On est en retard. Je regarde alors le planning et je vois un cours juste après, mais pas au même endroit. On va attendre un bus pour nous mener à ce fameux gymnase. On regarde les horaires, bon, on arrivera pile poil à l'heure. Et puis évidemment, on voit trop large et finalement, on sera en retard. Plus de cours après, on rentre alors chez nous, bredouilles.

Le lendemain, on veut retenter notre chance. On va pas se laisser abattre non mais ! On se redonne rendez-vous, mais cette fois on a une demi-heure d'avance. On arrive au gymnase de la veille, on trouve du premier coup. Plus ou moins... On demande quand même à un cycliste où se trouve la salle de danse. On arrive, tout va bien, on trouve facilement. On approche de la porte, et là, c'est le drame. " Le cours de zumba de ce soir est annulé." Pardon ?! On lit une fois de plus, on enquête un peu pour savoir si c'était bien ce jour là que le cours était annulé.. Mais notre espoir tombe à l'eau. On décide quand même d'attendre quelques minutes. Personne. C'est la déception. On sort du gymnase, bredouilles, une fois de plus. On va donc attendre notre bus pour rentrer. On monte dedans, on commence à discuter, quand tout un coup... on se rend compte qu'il n'allait pas dans le sens qu'on voulait. On descend, on traverse et on va de l'autre côté de la rue. Un bus arrive juste après, la chance est peut-être enfin avec nous. Le bus s'arrête doucement, on regarde le chauffeur et on se regarde toutes, les yeux écarquillés. C'est le même chauffeur qu'avant. Le bus était en fait au terminus et il faisait simplement demi-tour. Si on avait réfléchi, on aurait pu rester dedans. On a éclaté de rire, au lieu de pleurer sur notre sort.

Au final ? Deux soirées de perdues, 3 heures au total passées dans le bus, un fou rire mémorable, et " J'ADORE LE CHOCOLAT". Mais toujours pas de zumba.

Le sort s'acharne. POURQUOI ?

Alors si le sort continue de s'acharner, je vous préviens, je vais rester couchée chez moi devant Les Anges avec un pot de NUTELLÔ sous le bras.

BONUS

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